Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) englobe une variété de symptômes qui résultent d’une douleur et d’une inflammation exacerbées, persistants après une lésion au niveau d’un membre, que ce soit un bras ou une jambe. Il se manifeste soit sous une forme aiguë (apparition récente, de courte durée) soit sous une forme chronique (persistant au-delà de six mois).
Dans cet article, nous allons nous pencher sur le diagnostic du syndrome douloureux régional complexe.
Un patient atteint du SDRC peut ressentir une douleur spontanée, voire une réaction douloureuse disproportionnée à des stimuli aussi bénins qu’un simple toucher. Des variations de coloration de la peau, de sa température et/ou une enflure de la zone concernée peuvent aussi être observées.
Tandis que le SDRC tend à s’estomper progressivement, finissant par disparaître chez une majorité de personnes, il peut, dans des cas sévères ou persistants, causer une invalidité majeure.
La complexité des symptômes, leur évolution possible au fil du temps, couplée à la difficulté parfois rencontrée pour identifier une cause claire, rendent le SDRC particulièrement ardu à gérer. À ce jour, il n’y a pas de remède miracle pour éliminer rapidement ce syndrome.
Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) est une entité qui se caractérise par une douleur et une inflammation suite à une lésion d’un membre. En tant que kinésithérapeute, il est important de reconnaître que chaque patient peut ne pas montrer l’ensemble de ces symptômes, et le panel de symptômes tend à s’atténuer au fil de la convalescence.
En tant que kinésithérapeutes, il est crucial de reconnaître et de traiter ces manifestations pour une prise en charge complète et efficace du SDRC chez les patients.
Le diagnostic de SDRC est avant tout clinique. Il existe des critères diagnostiques permettant d’estimer la probabilité de souffrir d’un syndrôme douloureux régional complexe. S’ils sont remplis, il n’est pas nécessaire de procéder à d’autres examens avant de commencer le traitement.
Il est important de penser rapidement au diagnostic de SDRC, car les traitements sont plus efficaces dans les premières semaines ou les premiers mois d’évolution. Idéalement, le diagnostic devrait être posé dans les 2-4 premiers mois, en tout cas avant les six premiers mois. Mais cela n’est pas toujours facile car la situation peut varier d’un individu à l’autre et se présenter différemment (tous les signes ne sont pas présents en même temps par exemple).
En cas de doute, les examens d’imagerie surtout peuvent être utiles. Ils permettent de chercher les signes d’un SDRC visibles plus profondément (sur l’os) et non seulement à la surface de la peau.
Voici quelques examens fréquemment réalisés pour poser le diagnostic du syndrôme douloureux régional complexe :
Mais encore une fois, si le diagnostic clinique est évident, il ne faut surtout pas retarder le début du traitement et il ne sert à rien de multiplier les examens inutiles.
Pour suivre l’évolution du traitement d’un syndrôme douloureux régional complexe ou définir si une personne est guérie, aucun examen n’a montré un quelconque intérêt. Il ne sert donc à rien de suivre un SDRC au moyen de radiographies, de scintigraphies ou d’IRM répétées !
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