Le bon usage des médicaments représente un enjeu de santé publique majeur.
Les accidents liés à un mauvais usage du médicament occasionnent chaque année plus de 10 000 décès, dont 7 500 chez les plus de 65 ans. Ils sont la cause de plus de 130 000 hospitalisations et près de 1,3 millions de journées d’hospitalisations. Alors que dans 45 à 70 % des cas ces accidents seraient évitables.
Au sein de la population, les personnes âgées sont tout particulièrement vulnérables : 30% des hospitalisations, au-delà de 80 ans, sont liées à un mauvais usage des médicaments. La poly médication, liée à la cohabitation, souvent, de plusieurs pathologies, augmente les risques d’interactions médicamenteuses. L’altération des fonctions rénale ou hépatique augmente les risques de surdosage. La défaillance des fonctions cognitives expose aux erreurs de prises médicamenteuses.
Les causes des accidents d’origine médicamenteuse sont multiples. Certaines sont liées à l’âge du patient, d’autres aux médicaments. Certaines causes sont en revanche liées à la prescription médicale.
Au-delà de la iatrogénie médicamenteuse, la notion de « bon usage du médicament » s’impose comme un thème majeur à travers la Stratégie Nationale de Santé (2018-2022) qui constitue le cadre politique de la Santé en France.
Deux vignettes cliniques sont proposées dans ce parcours de formation, à travers des cas cliniques associés à des questionnaires de pratiques et à une méthode d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) sur la base des recommandations scientifiques de la HAS et de sociétés savantes.
Cette formation a pour but de :
Connaitre l’épidémiologique et identifier les personnes les plus à risque ;
Définir et évaluer le bon usage du médicament selon l’AMM ;
Identifier les causes des accidents d’origine médicamenteuse selon différents contextes ;
Connaitre les risques liés aux médicaments et savoir sensibiliser ;
Savoir se situer face aux fréquents risques associés à la prescription médicamenteuse ;
Identifier les sujets à risque médicamenteux et connaitre les argumentations de la décision médicale partagée avec le malade et son entourage ;
Connaitre les caractéristiques des situations physiologiques particulières ainsi que les principes d’adaptations posologiques ;
Connaitre les interactions particulières afin de les prévenir ;
Acquérir les compétences nécessaires pour établir un lien de confiance entre le patient et les professionnels de santé ;
Développer les compétences nécessaires à la gestion des risquesliés aux erreurs, interactions médicamenteuses et au circuit du médicament ;
Identifier comprendre et prévenir les risques liés à l’automédication.
Amnay EL AOUANI, médecin généraliste avec une expérience dans le secteur Pharma.
Module 1 : Évaluation des pratiques professionnelles (EPP) – Vignette clinique :
Cas clinique d’un patient chez qui une association Clarithromycine et Colchicine a été prescrite
Module 2 : Bon usage des médicaments et enjeu majeur de santé publique :
Module 3 : Principes de bon usage des médicaments :
Module 4 : Causes et contextes des accidents d’origine médicamenteuse :
Module 5 : Les risques liés aux médicaments, iatrogénie et interactions médicamenteuses :
Module 6 : Analyses de cas cliniques et situations fréquentes associées aux risques liés aux médicaments :
Module 7 : Classes médicamenteuses à risque et décision thérapeutique personnalisée :
Module 8 : Situations physiologiques particulières et principes d’adaptations posologiques nécessaires :
Module 9 : Risques médicamenteux particuliers :
Module 10 : Dialogue de confiance entre le patient et les professionnels de santé :
Module 11 : Transformation des pratiques, des processus ou des résultats de soins :
Module 12 : Problématique de l’automédication :
Module 13 : Évaluation des pratiques professionnelles (EPP) – Vignette clinique :
Vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt : Égal au produit du nombre d’heures passées en formation multiplié par
le taux horaire du SMIC en vigueur (10.25€ au 01/01/21).
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