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Nos apprenants témoignent : Jessica, IDEL

Jessica vous partage son expérience et son évolution professionnelle en tant qu'infirmière libérale !
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Retranscription du podcast :

Moi je m’appelle Jessica, j’ai 37 ans et deux enfants. Je suis de la région d’Alsace, j’habite dans le Haut-Rhin. Je suis infirmière libérale depuis 5 ans demain. Cela va faire 5 ans. J’ai quitté l’hôpital suite à la grossesse de mon premier garçon. 

J’étais infirmière aux urgences à Altkirch. Quand je fais le bilan de mon choix professionnel j’en suis très contente et ravie. J’ai longtemps hésité parce que le changement ça fait toujours un peu peur mais finalement je ne regrette pas du tout. 

Quelle est votre expérience du libéral ?

Le contact avec les patients est totalement différent. Ils se sentent vraiment plus à l’aise, plus en confiance. C’est eux qui nous accueillent chez eux et ils nous appellent parce qu’ils ont besoin de nous donc il n’y a pas d’obligation ni quoi que ce soit de leur part. Les contacts se passent bien. 

En règle générale on a des patients chroniques. À savoir des personnes âgées qui ont besoin de mettre des bas, d’administration de médicaments, des pansements…Enfin voilà, des visites quotidiennes, une à deux fois par jour. Ou alors, on a des patients qui sont vraiment ponctuels que ce soit pour des prises de sang, des injections ou des suites opératoires. Les gens restent beaucoup moins longtemps à l’hôpital donc on a beaucoup de suites opératoires à la maison avec des pansements, des injections contre les phlébites. 

Après on a aussi de temps en temps des prises en charge HAD, des hospitalisations à domicile pour des patients qui ont besoin de plus de soins et qui ont souvent le désir de rentrer à la maison. 

On travaille aussi avec des prestataires pour différentes choses : des alimentations, des prises en charge de chimio. En ce moment on a un patient qui est sous trachéo, une alimentation sur CIP. On a des prises en charge PICC LINE…enfin on a vraiment des soins infirmiers très variés. 

J’ai même fait des soins que j’avais jamais fait à l’hôpital donc c’est très enrichissant. On a des fois peur de faire juste des administrations de médicaments, mettre des bas et en fait c’est beaucoup plus varié que ça. Même à la campagne, on se fait des fois des mauvaises idées mais non. Je suis vraiment contente d’avoir fait ce choix. 

Quels sont vos enjeux quotidiens ?

À domicile on a toujours quelques problèmes. On a certains freins, notamment matériels. C’est vrai qu’il faut souvent en amont demander au patient s’il a déjà le matériel à la maison. Des fois quand on arrive, ils ont rien, ça n’a pas été prescrit du coup on perd du temps aussi. On fait des allers-retours. On rend beaucoup de services aux patients en allant nous-même à la pharmacie, en allant chercher leurs médicaments, leurs pansements… 

Le problème c’est qu’on a pas de docteur avec nous. On est toute seule sur notre tournée bien qu’on soit deux sur la matinée, on est chacune dans nos secteurs. Après on peut compter l’une sur l’autre. Si il y a un problème on va aider la collègue sans soucis. 

Pas de docteur à domicile, après on a l’avantage d’avoir de très bons rapports avec le personnel médical donc on arrive à avoir des contacts téléphoniques, mail, sms…ça se passe relativement bien, on a des bons retours. 

Au niveau de la prise en charge c’est sûr qu’il y a certaines choses pour lesquelles on appelle l’HAD ou aux prestataires parce qu’on est quand même limité en étant à domicile dans certains cas. 

Se former : obligation ou volonté ?

C’est sûr qu’en exerçant en libéral, même moi maintenant avec mes deux enfants…si on venait pas me le rappeler de temps en temps dans l’année pour les formations, peut-être que je n’y penserai pas forcément. Cependant je me forme à peu près deux fois par an. 

Pour moi c’est agréable, c’est un mode de formation qui est assez flexible et varié et on a quand même un choix de formation assez important. C’est aussi se former à distance, c’est ne pas rester sur ses acquis. Ce n’est pas parce que je suis infirmière depuis 2011, fin 2010 même, que tout est acquis. Il est bien de faire des petites piqûres de rappel, et les choses évoluent, les soins évoluent, les techniques aussi donc c’est bien de se mettre à la page.

En plus en étant en libéral, on est pas dans la structure hospitalière donc on est des fois un petit peu plus loin de certaines choses. Et puis qu’on nous rappelle dans l’année pour nous proposer différentes thématiques c’est bien aussi parce que ça nous évite d’oublier. Moi c’est vrai que je choisis assez facilement en général. Je choisis par rapport à ce que je rencontre sur mon lieu de travail, par rapport aux patients, aux pathologies, aux traitements qu’ils prennent, aux différents pansements qu’on peut avoir. Il y a pleins de soins un peu complexes et étant donné que je n’ai pas forcément tout fait en étant à l’hôpital, c’est bien d’avoir une petite piqûre de rappel pendant ces formations. 

Ou alors, s’il y a vraiment un sujet qui m’intéresse et s’il est disponible à ce moment-là je le choisis. J’aime bien apprendre en général !

Votre retour d'expérience sur nos formations

En ce qui concerne les CCI, les chambres implantables, à l’hôpital suivant le service où vous êtes, vous en voyez jamais. En étant à domicile c’est des soins qui sont quand même assez complexes et c’est toujours rassurant d’avoir vu et revu une formation à ce sujet en amont. En général c’est des patients qui sont suivis en HAD donc c’est vrai qu’on a toujours une petite formation quand le patient arrive dans notre patientèle. Mais c’est vrai que de suivre la formation ça remet aussi un peu les points sur les i et ça permet de revoir un peu plus précisément les techniques et la prise en charge. Et mine de rien, on en a beaucoup sur notre secteur. Il y a des périodes où on en a plus ou moins donc moi ça m’a vraiment intéressée et rassurée de revoir cette formation. On arrive plus rassuré chez les patients quand on est à jour et au clair sur le sujet. 

Concernant la formation sur les patients porteurs d’une pathologie cardiaque sous anticoagulant, on a énormément de patients sous anticoagulant donc c’est toujours bien de voir l’évolution des médicaments, des thérapeutiques. Tout évolue tout le temps donc c’est vrai que c’est intéressant. 

  • Le financement est pris en charge par l’employeur : pour les professionnels hospitaliers et autres salariés.

Votre recommandation : le BSI

Le BSI tombait bien parce que c’est vrai qu’avec tous les changements de réformes qui sont arrivés et toutes les modifications qu’on a dû faire dans nos dossiers patients, c’était compliqué. Au début j’avoue qu’on a un peu traîné la patte si je puis dire. On était un peu perdues de notre côté donc la formation est tombée à pic parce qu’elle a éclairci beaucoup de points. On a vraiment pu s’y lancer plus sérieusement.

En étant plusieurs dans le cabinet, même si une n’avait pas eu le temps de finir. la formation, ça a quand même été bénéfique à tout le monde et on a pu se l’expliquer en interne. Chacune a peut-être compris les choses différemment ou autrement. S’il y a un point qu’elle n’avait pas forcément compris, on pouvait en discuter. Ça nous a facilité la tâche aussi dans la mise en place de tous ces BSI. 

Il y avait de temps en temps des exemples donc c’était beaucoup plus parlant parce que c’était des situations réelles. Plutôt que d’avoir juste un texte et une formation qui nous est balancée comme ça, le fait d’avoir des exemples c’est beaucoup plus parlant. On comprend plus facilement certaines choses. 

BSI : Formation en e-learning

Pourquoi se former avec ERON Santé ? 

Le contact téléphonique se passe toujours bien. Parmi toutes les thématiques proposées, j’arrive toujours à trouver quelque chose qui va me parler ou me plaire.

Il n’y a pas de “forcing”. On ne se sent pas totalement obligé. On sait qu’on doit le faire mais il n’y a pas de pression. On a le temps, on nous laisse le temps de choisir nos dates de session. C’est vrai que des fois on se dit “ah mais si je dois la faire demain ou la semaine prochaine avec ma vie de famille, ma vie professionnelle, c’est compliqué.”

Concernant les avantages c’est vraiment la gestion du temps, je travaille quand je veux, je travaille d’où je veux parce que même de mon téléphone je peux travailler. Si j’ai un temps, à un moment donné où j’ai pas les enfants, même suivant où je suis je peux le faire. Le seul point que moi j’ai rencontré c’est le temps approprié par rubrique ou par question. On a un temps défini et même si on a terminé plus tôt on peut pas passer à la question suivante. Mais je comprends tout à fait qu’il y ait un temps donné pour la formation. On peut pas valider une formation alors qu’on y a passé une demi-heure au lieu de 3 heures par exemple. 

Le e-learning. me convient tout à fait par rapport à la gestion du temps. 

Un conseil pour vos confrères ?

Je me base toujours sur les soins qu’on a chez nos patients. En priorité les soins où des fois je me sens peut-être un petit peu moins à l’aise où j’ai envie d’en apprendre un peu plus. Ou alors des soins que je sais que je vais rencontrer et j’ai envie d’être rassurée, et comme par hasard c’est dans les choix de formation. Sinon, tout simplement pour me perfectionner sur un sujet qui me plaît et où j’ai envie d’aller un petit peu plus loin. 

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